Bonjour!
Alors quoi, je suis le vingt-six millionième blogue à être créé? C'est en soi un événement, non? En tout cas pour moi, c'est le premier, et si par hasard vous aboutissez ici, je vous souhaite le bonjour et la bienvenue!
Peut-être que le titre vous a intrigué? Moi aussi. Mais bon, puisqu'on y est, dans ce siècle, faut bien apprendre à y vivre, et ce sera bel et bien le sujet de mon blogue.
Banal? Attendez! Lisez jusqu'au bout, et à tout le moins revenez pour les quelques prochains messages, le temps que je définisse un peu mieux ce que je veux faire, et que vous familiarisiez à mon style (si il existe...). Pour ce matin, je vais plus ou moins improviser, et si ce n'est pas clair, on y reviendra.
On commence donc, ici.
Premièrement, qui suis-je? Aucune importance. Je suis un être humain comme vous tous, et je fais face aux mêmes questions que vous tous, et que tous ceux qui nous ont précédé et qui vont nous suivre sur cette Terre (et peut-être ailleurs éventuellement...). C'est donc en tant qu'être humain que je vous parle, et ce dont je parlerai, c'est de ma propre exploration de toutes ces questions qui me hantent. Et le vingt-et-unième siècle là dedans? Justement, il se trouve qu'un tas de ces questions, philosophiques ou scientifiques (en fait, les deux, vous me voyez venir), ont des réponses toutes fraîches, ou à tout le moins des avenues de réponse nouvelles. Et ce serait bien le temps, si on veut passer à travers le prochain siècle sans être trop ammoché, d'en prendre acte.
Moi, je ne les ai pas les réponses. Je vous l'ai dit, ceci est une exploration, qui se fera au fil de mes lectures, de mes réflexions, vous verrez bien au fur et à mesure (et moi aussi d'ailleurs).
Est-ce que je m'appelle vraiment Kanzi, demanderez-vous? Pourquoi pas! Les petits malins qui ont un peu de culture (les autres, ne vous sentez pas insultés) se souviendront que Kanzi est un bonobo à qui Sue Savage-Rumbaugh a appris à parler en tapant des symboles sur un clavier. Ça me ressemble, non? Vous pouvez donc, si ça vous chante, m'imaginer comme un bonobo qui tape sur un clavier. Vous entendrez beaucoup parler de chimpanzés, bonobos, gorilles dans mon blogue. Pourquoi? Simplement parce que ce sont nos plus proches parents, et que nous avons beaucoup à apprendre sur nous en en sachant plus sur eux.
Juste un exemple, et je vous laisse. 350,000 personnes, vous croyez que c'est beaucoup? C'est la population d'une ville moyenne, vous savez le genre d'endroit où il fait bon vivre et où on ne se sent pas encore tout à fait anonyme. Alors imaginez vous que vous reculez dans vos ancêtres, jusqu'au 350,000e avant vous. On est où? Chez les Romain? Vous ne savez pas compter. L'homme des cavernes? Ça n'existe pas, vous devriez le savoir. Un australopithèque? Pas encore. Cet ancêtre, c'est un primate, il n'a pas vraiment de nom, il n'existe plus aujourd'hui, et il (elle) est notre ancêtre commun à nous, et aux chimpanzés et bonobos de toute la terre. Vous voyez, ce n'est pas si loin. Je vous l'ai dit, on s'en reparlera.
Bonobo, bonobo, vous ne savez pas ce que c'est? Bien sûr on n'en parle jamais des bonobos, et je me demande pourquoi. Faites un petit Google, et allez voir ce que Franz de Waals a écrit sur eux. Les bonobos sont une des trois espèces de chimpanzés. La plus connue, c'est probablement celle que vous connaissez aussi. Ils ont l'air charmant comme ça mais sont plutôt violents, les chimpanzés. Les bonobos, eux, pratiquent assidûment l'amour libre et la sexualité est pour eux le meilleur moyen de régler les conflits. Beaucoup plus pacifiques, en fin de compte. J'aimerais que ça me ressemble, mais moi, je suis de la troisième espèce de chimpanzé, celle qu'on appelle "homo sapiens sapiens". Deux fois "sapiens" (sage), comme pour bien insister, alors que nous sommes de loin l'espèce animale la plus violente et la plus cruelle envers ses semblables.
"Le troisième chimpanzé", c'est aussi le titre d'un ouvrage de Jared Diamond, qui a aussi écrit "Guns, germs, and steel" ("De l'inégalité parmi les sociétés" en traduction française), deux livres que vous devriez courir acheter ou emprunter dans un bibliothèque près de chez vous. Je vous l'ai dit, on en reparlera....
Voilà, la matinée avance, le temps est gris, on nous annonce de la neige pour cet après midi. Je n'ai rien de mieux à faire que ce blogue. Un jour, peut-être, j'aurai un travail comme tout le monde. En attendant, je vis. En ce 21e siècle, comme dirait l'autre, c'est déjà ça.
Peut-être que le titre vous a intrigué? Moi aussi. Mais bon, puisqu'on y est, dans ce siècle, faut bien apprendre à y vivre, et ce sera bel et bien le sujet de mon blogue.
Banal? Attendez! Lisez jusqu'au bout, et à tout le moins revenez pour les quelques prochains messages, le temps que je définisse un peu mieux ce que je veux faire, et que vous familiarisiez à mon style (si il existe...). Pour ce matin, je vais plus ou moins improviser, et si ce n'est pas clair, on y reviendra.
On commence donc, ici.
Premièrement, qui suis-je? Aucune importance. Je suis un être humain comme vous tous, et je fais face aux mêmes questions que vous tous, et que tous ceux qui nous ont précédé et qui vont nous suivre sur cette Terre (et peut-être ailleurs éventuellement...). C'est donc en tant qu'être humain que je vous parle, et ce dont je parlerai, c'est de ma propre exploration de toutes ces questions qui me hantent. Et le vingt-et-unième siècle là dedans? Justement, il se trouve qu'un tas de ces questions, philosophiques ou scientifiques (en fait, les deux, vous me voyez venir), ont des réponses toutes fraîches, ou à tout le moins des avenues de réponse nouvelles. Et ce serait bien le temps, si on veut passer à travers le prochain siècle sans être trop ammoché, d'en prendre acte.
Moi, je ne les ai pas les réponses. Je vous l'ai dit, ceci est une exploration, qui se fera au fil de mes lectures, de mes réflexions, vous verrez bien au fur et à mesure (et moi aussi d'ailleurs).
Est-ce que je m'appelle vraiment Kanzi, demanderez-vous? Pourquoi pas! Les petits malins qui ont un peu de culture (les autres, ne vous sentez pas insultés) se souviendront que Kanzi est un bonobo à qui Sue Savage-Rumbaugh a appris à parler en tapant des symboles sur un clavier. Ça me ressemble, non? Vous pouvez donc, si ça vous chante, m'imaginer comme un bonobo qui tape sur un clavier. Vous entendrez beaucoup parler de chimpanzés, bonobos, gorilles dans mon blogue. Pourquoi? Simplement parce que ce sont nos plus proches parents, et que nous avons beaucoup à apprendre sur nous en en sachant plus sur eux.
Juste un exemple, et je vous laisse. 350,000 personnes, vous croyez que c'est beaucoup? C'est la population d'une ville moyenne, vous savez le genre d'endroit où il fait bon vivre et où on ne se sent pas encore tout à fait anonyme. Alors imaginez vous que vous reculez dans vos ancêtres, jusqu'au 350,000e avant vous. On est où? Chez les Romain? Vous ne savez pas compter. L'homme des cavernes? Ça n'existe pas, vous devriez le savoir. Un australopithèque? Pas encore. Cet ancêtre, c'est un primate, il n'a pas vraiment de nom, il n'existe plus aujourd'hui, et il (elle) est notre ancêtre commun à nous, et aux chimpanzés et bonobos de toute la terre. Vous voyez, ce n'est pas si loin. Je vous l'ai dit, on s'en reparlera.
Bonobo, bonobo, vous ne savez pas ce que c'est? Bien sûr on n'en parle jamais des bonobos, et je me demande pourquoi. Faites un petit Google, et allez voir ce que Franz de Waals a écrit sur eux. Les bonobos sont une des trois espèces de chimpanzés. La plus connue, c'est probablement celle que vous connaissez aussi. Ils ont l'air charmant comme ça mais sont plutôt violents, les chimpanzés. Les bonobos, eux, pratiquent assidûment l'amour libre et la sexualité est pour eux le meilleur moyen de régler les conflits. Beaucoup plus pacifiques, en fin de compte. J'aimerais que ça me ressemble, mais moi, je suis de la troisième espèce de chimpanzé, celle qu'on appelle "homo sapiens sapiens". Deux fois "sapiens" (sage), comme pour bien insister, alors que nous sommes de loin l'espèce animale la plus violente et la plus cruelle envers ses semblables.
"Le troisième chimpanzé", c'est aussi le titre d'un ouvrage de Jared Diamond, qui a aussi écrit "Guns, germs, and steel" ("De l'inégalité parmi les sociétés" en traduction française), deux livres que vous devriez courir acheter ou emprunter dans un bibliothèque près de chez vous. Je vous l'ai dit, on en reparlera....
Voilà, la matinée avance, le temps est gris, on nous annonce de la neige pour cet après midi. Je n'ai rien de mieux à faire que ce blogue. Un jour, peut-être, j'aurai un travail comme tout le monde. En attendant, je vis. En ce 21e siècle, comme dirait l'autre, c'est déjà ça.
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